Bienvenue sur le blog Miséricorde divine !
Créé 2005, il présente des lieux, des retraites, des pèlerinages où la divine miséricorde a été priée ou annoncée ! vous trouverez également des prières de sainte Faustine et quelques articles pour mieux comprendre ce message. Bonne navigation !

lundi 19 juin 2006

Amour de Dieu et Miséricorde Divine

En cette neuvaine préparatoire à la fête du Coeur de Jésus, méditons cet extrait du Petit Journal de sainte Faustine : Jésus nous parle de son coeur miséricordieux ...

Mon cœur déborde d'une grande miséricorde pour les âmes et particulièrement pour les pauvres pécheurs. Si elles pouvaient comprendre que je suis pour elles le meilleur Père, que c'est pour elles que le sang et l'eau ont jailli de mon cœur comme d'une source débordante de miséricorde ; pour elles je demeure dans le tabernacle, comme Roi de miséricorde je désire combler les âmes de grâces, mais elles ne veulent pas les accepter. Toi, au moins, viens vers moi le plus souvent possible et prends ces grâces qu'elles ne veulent pas, ainsi tu consoleras mon cœur. Oh ! combien est grande l'indifférence des âmes pour tant de bonté, tant de preuves d'amour ; mon cœur n'est abreuvé que d'ingratitude, d'oubli de la part des âmes qui vivent dans le monde ; elles ont du temps pour tout, mais elles n'ont pas de temps pour venir vers moi, ni pour chercher des grâces.(367)

jeudi 1 juin 2006

Benoît XVI au Sanctuaire de la Miséricorde Divine

Lors de son voyage en Pologne du 25 au 28 mai 2006, Benoît XVI s'est arrêté au Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Lagiewniki-Cracovie. C’était pour lui une « occasion de souligner que seule la Divine Miséricorde éclaire le mystère de l'homme ».

« Dans le couvent proche de ce Sanctuaire,déclara Benoît XVI, en contemplant les plaies lumineuses du Christ ressuscité, Sœur Faustine Kowalska a reçu un message de confiance pour l'humanité, le message de la Miséricorde divine dont Jean-Paul II s'est fait l'écho et l'interprète, et qui est réellement un message central, surtout pour notre époque: la Miséricorde comme force de Dieu, comme limite divine contre le mal du monde ".


Le pape a ajouté sur le thème de la miséricorde : « Une autre très belle expérience a été la rencontre avec les jeunes, qui a eu lieu à Cracovie, dans le Parc de Blonie. Aux jeunes, venus en grand nombre, j'ai symboliquement remis la « Flamme de la miséricorde », afin qu'ils soient dans le monde des hérauts de l'amour et de la Miséricorde divine ».
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jeudi 4 mai 2006

Veillée préparatoire à la fête de la Divine Miséricorde 2006 rue du Bac

En cette veillée préparatoire à la fête de la Divine Miséricorde, la Chapelle de la Médaille Miraculeuse s'est remplie de pélerins désireux d'accueillir pleinement le message du Christ Miséricordieux. "Tout ce qu'il vous dira, faites-le" dit la Vierge Marie : nous avons vénéré le tableau du Christ Miséricordieux, prié le chapelet de la Miséricorde Divine et adoré Jésus dans le Très Saint Sacrement ...
Belle soirée de prière qui a renouvelé les coeurs dans l'espérance et la confiance !
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mardi 7 mars 2006

Dévotion à la Miséricorde Divine


Jésus a voulu, non seulement nous révéler son infinie miséricorde à travers sœur Faustine, mais également nous transmettre de nouvelles formes de culte à la Miséricorde Divine. Ces pratiques intitulées " dévotion à la Miséricorde Divine " se présentent sous cinq formes : le tableau du Christ Miséricordieux, la fête de la Miséricorde Divine précédée d’une neuvaine, l’Heure de la Miséricorde, le chapelet à la Miséricorde Divine et la diffusion de la Miséricorde Divine. Elles sont toutes rattachées à des promesses bien définies que le Christ s’est engagé à tenir. Elles nous aident à méditer la Passion, la Mort et la Résurrection du Christ.
Certes, le terme "dévotion" aujourd’hui, dans notre monde et dans l’Eglise rebute et évoque un certain " piétisme populaire ". Ces pratiques ne remplacent pas ce qui est déjà vécu dans l'Eglise, comme la vie sacramentelle, la prière et la méditation de la Parole de Dieu. Ce sont des moyens concrets, puisque nous sommes corps et esprit, pour nous rapprocher de la miséricorde de Dieu, et nous en faire vivre. La dévotion n’est pas un but en soi mais permet de se laisser façonner par elle, pour vivre dans une intimité et une confiance de plus en plus grandes avec le " Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation ". (2 Co 1,3)

samedi 4 mars 2006

Amour et Miséricorde Divine



" Je ne suis qu’amour et miséricorde " déclare Jésus à une humble religieuse du XX siècle, sœur Faustine. Confidente du Cœur de Jésus, elle a été choisie comme apôtre de la Divine Miséricorde pour notre temps.

Mais qui est sainte Faustine ?
Faustine a vécu 33 ans. Issue d’une famille pauvre et pieuse, elle entre au couvent de Notre Dame de la Miséricorde à Varsovie le 1er août 1925 à l’âge de 20 ans. Elle y vivra 13 ans. Si les fonctions qu’elle y exerce semblent bien modestes aux yeux du monde, (elle sera successivement cuisinière, jardinière, portière…), le Christ lui réserve de grandes grâces et une mission. En effet, le 22 février 1931, le Christ lui apparaît et lui fait une demande très précise : " Peins un tableau selon l’image que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en toi. Je désire qu’on honore cette image, d’abord dans votre chapelle puis dans le monde entier ". Cependant, c’est tout un art de représenter une vision du Christ en image ! et la sœur a été bien déçue devant le résultat final de la peinture. Jésus l’a rassurée et lui a dit : " Ce n’est ni dans la beauté des couleurs ni dans celle du coup de pinceau que réside la grandeur de cette image, mais dans ma grâce ". Puis il ajoute : " Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la Croix ". En même temps, Faustine a parfaitement pressenti tous les bienfaits que Dieu réserve aux âmes par le biais de cette image. Elle écrit à ce sujet dans son Petit Journal : " J’ai vu aujourd’hui la gloire de Dieu se répandre par cette image. Beaucoup d’âmes obtiennent des grâces, même si elles n’en parlent pas publiquement. Bien que les vicissitudes de cette image soit de toutes sortes, Dieu en retire de la gloire, et les efforts de Satan et des mauvaises personnes se brisent et sont anéantis. Malgré la méchanceté de Satan la miséricorde divine va triompher sur le monde et être adorée par toutes les âmes ".

Voici ce que disait le Pape Jean Paul II au sujet de ce tableau, en juin 1997 à Cracovie : "Chacun peut venir ici et regarder ce tableau de Jésus miséricordieux, son Cœur qui rayonne de grâces et entendre au plus profond de son âme ce que la bienheureuse entendit : " N’aie aucune crainte, je suis toujours avec toi ". Et si l’on répond avec un cœur sincère : " Jésus, j’ai confiance en toi ! ", on trouvera un réconfort à chacune de ses angoisses, et de ses peurs. Dans ce dialogue d’abandon, s’établit entre l’homme et le Christ un lien particulier qui délivre l’amour. Et " il n’y a pas de crainte dans l’amour, écrit Saint Jean, au contraire, le parfait amour bannit la crainte " (1 Jean 4, 18) ".

Faire connaître et aimer la miséricorde divine est le sujet principal des entretiens du Christ avec Faustine. Jésus lui révèle les richesses de son Cœur et manifeste l’ardent désir que son amour et sa miséricorde soient accueillis par tous les cœurs humains. Il répète qu’il n’y a pas de limite à sa miséricorde, et que seule la confiance en la miséricorde divine apporte la paix et le bonheur.

Voici une de ces confidences :
" Mon cœur déborde d’une grande miséricorde pour les âmes et particulièrement pour les pécheurs. Si elles pouvaient comprendre que je suis pour elles le meilleur Père, que c’est pour elles que le sang et l’eau ont jailli de mon cœur comme d’une source débordante de miséricorde ; pour elles je demeure dans le tabernacle, comme roi de miséricorde je désire combler les âmes de grâces, mais elles ne veulent pas les accepter. Toi au moins, viens vers moi le plus souvent possible et prends ces grâces qu’elles ne veulent pas, ainsi tu consoleras mon cœur. Oh ! combien est grande l’indifférence des âmes pour tant de bonté, tant de preuves d’amour ; mon cœur n’est abreuvé que d’ingratitude, d’oubli de la part des âmes qui vivent dans le monde ; elles ont du temps pour tout, mais elles n’ont pas de temps pour venir vers moi, ni pour chercher des grâces. "
Outre le tableau, le Christ lui fait d’autres demandes pour prier la divine miséricorde ; notamment, il lui enseigne le chapelet à la divine miséricorde ainsi que la neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde, le 1er dimanche après Pâques, fête qui est maintenant instituée dans l’Eglise. " Ma fille, lui dit-il, les flammes de ma miséricorde me consument. Je désire les déverser dans les cœurs humains. Je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne peux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir, en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux." Elle meurt le 5 octobre 1938 des suites d’une tuberculose pulmonaire et intestinale.

Faustine a été la première canonisée de l’année sainte, le 30 avril 2000. Jean Paul II voulait mettre ainsi le IIIème millénaire sous le signe de la miséricorde. En outre, notre Pape est très attaché à cette sainte. En effet, alors qu’il était ouvrier à l’usine Solvay qui se trouvait près de Lagiewniki, il allait prier régulièrement sur la tombe de cette religieuse. Depuis lors, il porte en lui cette dévotion à la divine miséricorde parce qu’elle répond totalement aux situations du monde d’aujourd’hui qui a d’abord besoin d’amour et de pardon. En 1980, il dédie l’une de ses premières encycliques à ce thème (Dives in misericordia). Puis en août 2002, lors de son neuvième voyage en Pologne, il consacre un nouveau sanctuaire à la Miséricorde divine près du couvent de Lagiewniki. Et dans son désir de " transmettre au monde ce feu de la miséricorde " le Pape a choisi de confier solennellement le monde à la Divine Miséricorde. Ainsi, pour Jean Paul II, " l’heure est venue où le message de la Divine Miséricorde doit répandre l’espérance dans les cœurs et devenir l’étincelle d’une nouvelle civilisation : la civilisation de l’amour ".

A toi qui lis ces lignes, laisse-toi attirer par l’amour ardent du Cœur de Jésus. Ne crains pas d’accueillir sa miséricorde infinie ; il n’est pas venu pour juger le monde mais pour sauver et pour consoler ! et à ton tour, tu pourras témoigner, car " dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix et l’homme trouvera le bonheur. " s’exclamait Jean Paul II, en août 2002, à Cracovie.

mardi 28 février 2006

Organiser une retraite en paroisse sur la Miséricorde Divine



"Comme le monde d'aujourd'hui a besoin de la miséricorde de Dieu !" (Jean Paul II)

Un week-end de retraite en paroisse permet à toute la communauté paroissiale d'accueillir la miséricorde deDieu pour en devenir témoin et apôtre.

L'animation du week-end est assurée par le(s) prêtre(s) et les paroissiens, les conférences sont données par Hélène Dumont.

Voici ci-dessous, un exemple de programme sur un week-end de retraite :

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PROJET DE PROGRAMME


Vendredi

18h00-18h45 : Messe de la Miséricorde ;
19h00 : Ouverture de la retraite
19h15-20h00 : Conférence : "Le Cœur de Jésus et la Miséricorde Divine" ;
20h00-21h00 : Adoration et chapelet médité.
21h.00….. Confessions


Samedi
09h30 Accueil
09h40-10h.00 : Temps de prière ;
10h00-11h00 : Conférence : Accueillir l’amour et la Miséricorde Divine ;
11h00-11h30 : Pause ;
11h30 :12h15 Messe à la Vierge Marie ;
12h30 : Repas (pique-nique canadien ou repas paroissial)
14h00 : Reprise avec quelques chants ;
14h15-14h30 : Présentation de la Dévotion à la Miséricorde Divine
14h30-15h30 Exposition du Saint Sacrement, confessions, heure de la Miséricorde, chapelet de la Miséricorde Divine (éventuellement des litanies) ;
15h30-16h30 : Conférence : Se confier à la Miséricorde Divine ;
16h30-17h00 : Pause ;
17h00-18h00 : Entretien individuel ou confessions, vêpres ;
18h00 : Souper. (soupe)
20h00 : Veillée de Miséricorde avec l’icône du Christ Miséricordieux : petite introduction, puis lecture de textes de méditation entrecoupée de temps de silence, musique et chants méditatifs, démarches personnelles. (Les textes de méditation sont des extraits de la Parole de Dieu, du Petit Journal de Sainte Faustine et d’homélies du Pape Jean-Paul II ; Confessions
22h00 : Nuit d’adoration. (ouvert à toute la communauté)


Dimanche
09h00-09h15 : Chants ;
09h15-10h15 : Conférence : Être témoin et apôtre de la Miséricorde Divine ;
10h15-10h30 : Pause
10h30-11h30 : Messe dominicale ;
11h30 : Apéritif paroissial. (… !)

Pour plus d'informations, contactez-moi par mail



Organiser une conférence sur la Miséricorde Divine




Vous souhaitez faire connaître l'enseignement du Christ à sainte Faustine sur la Miséricorde Divine,

Voici quelques thèmes de conférences :

La Miséricorde Divine, unique espérance pour le monde,

Le Coeur de Jésus et la Miséricorde Divine,

Sainte Faustine et la Miséricorde Divine,

La Miséricorde Divine et Jean Paul II, ...

Contactez-moi par mail

vendredi 24 février 2006

Biographie de sainte Faustine



"Avec Soeur Faustine Kowalska, le grand message de confiance en la Miséricorde Divine traverse les souffrances du XXe siècle pour arriver jusqu'aux chrétiens du nouveau millénaire". C'est par ces paroles que Jean-Paul II a ouvert la cérémonie solennelle de canonisation de la religieuse polonaise, le 30 avril 2000. Mais qui est sœur Faustine et quel est ce grand message de confiance en la Miséricorde Divine qu’elle a reçu ?

Hélène Kowalska est née en Pologne dans le village de Glogowice, le 25 août 1905. C'est la troisième de 10 enfants d'une famille pauvre et pieuse. Dès l'enfance, Hélène se distingue par son goût pour la prière, son obéissance et une grande sensibilité à la misère humaine.
Elle ne fréquente l'école que trois ans, puis à l'âge de 14 ans, elle s'engage comme servante pour subvenir aux besoins matériels de sa famille.
Dès l'âge de 7 ans, elle entend l'appel à la vocation religieuse et, à 15 ans, elle manifeste à ses parents son désir d’entrer au couvent, mais ceux-ci s'y opposent. Elle essaye alors d'étouffer cet appel pressant par des divertissements mais n'en retire aucune satisfaction. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant alors qu'elle est au bal avec sa sœur, elle part pour Varsovie. Elle se confie à la Sainte Vierge qui la guide et la protège durant toute cette période préliminaire à son entrée au couvent.
Enfin, le 1er août 1925, âgée de 20 ans, elle entre chez les religieuses de Notre Dame de la Miséricorde à Varsovie dont la vocation est l'assistance morale et matérielle aux jeunes filles abandonnées. Elle y vivra 13 ans, dans différentes maisons, sous le nom de sœur Marie Faustine du Très Saint Sacrement et aura diverses fonctions : cuisinière, jardinière, vendeuse de boulangerie et enfin portière.
Une date importante
Le Christ miséricordieux lui apparaît pour la première fois dans sa cellule le 22 février 1931. Il lui demande de peindre un tableau le représentant : "Peins un tableau de ce que tu vois, avec l'inscription : Jésus, j'ai confiance en Toi. Je désire qu'on honore cette image, d'abord dans votre chapelle, puis, dans le monde entier."
Au cours de visions successives, il lui fait connaître le mystère profond de la miséricorde divine qui est amour et compassion de Dieu pour tout homme. "Ma fille, les flammes de ma Miséricorde me consument, lui dit-il. Je désire les déverser dans les cœurs humains." Notons que sœur Faustine a vu " le Fils comme Dieu miséricordieux, le contemplant cependant non pas tant sur la croix que dans sa condition ultérieure de ressuscité dans la gloire. C’est pourquoi elle a relié sa mystique de la miséricorde au mystère de Pâques où le Christ se présente victorieux du péché et de la mort. (cf Jean 20, 19-23)"
Faustine méditera longuement sur cet amour infini de Dieu. La contemplation de la passion du Seigneur lui permet de mieux le connaître, notamment dans son amour miséricordieux pour chaque être humain. Elle considère ce mystère dans la Parole de Dieu, dans l’Eglise, dans les Sacrements, en particulier ceux de la réconciliation et de l'Eucharistie. Et elle comprend que tout ce dont l'homme dispose, à commencer par son existence et jusqu'à la moindre des grâces, lui vient de la miséricorde de Dieu. Cette compréhension n’est pas le fruit de beaucoup d'études ou de recherches, mais de moyens très ordinaires et donnés à tous : l'écoute de la Parole de Dieu, la méditation du Rosaire et du chemin de croix, les retraites et les conférences auxquelles elle assiste. Néanmoins, sa contemplation ne se réduit pas à ces heures réservées pour la prière ou la méditation car elle a une vie très active dans son monastère. Au contraire, au milieu des activités, elle garde toujours au cœur le désir constant d'être unie au Christ Miséricordieux. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développent chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres "O mon Jésus, chacun de tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que ta miséricorde, O Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre. " Dans sa vie spirituelle, elle se distingue également par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde. En effet, la Vierge Marie lui apparaît de nombreuses fois, tout au long de sa vie de religieuse. Faustine la choisit comme modèle et maîtresse de sa vie intérieure. En outre, la Vierge Marie la prépare et l'encourage dans sa mission d'apôtre de la Divine Miséricorde. "Moi j'ai donné au monde le Sauveur. Toi, tu dois lui parler de son infinie miséricorde et préparer son second avènement…"
Ces années passées au couvent ont abondé en grâces extraordinaires : révélations, visions du Christ, de la Vierge Marie, des anges, des saints, des âmes au Purgatoire, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, … Cependant, Sœur Faustine a conscience que la sainteté consiste en une étroite union de sa volonté avec celle de Dieu, de la pratique des vertus unie à la dévotion à la Divine Miséricorde.
La mission de Sœur Marie Faustine
Les visions ne sont pas une fin en soi, mais sont souvent au commencement d'une mission. En effet, Sœur Marie Faustine du Très Saint Sacrement a été élue par le Christ secrétaire et apôtre de sa miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. " Dans l’Ancien Testament, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux. " "Tu es la secrétaire de ma miséricorde, je t'ai choisie pour cette fonction dans cette vie et dans la vie future (…) pour faire connaître aux âmes la grande miséricorde que j'ai envers elles, et les exhorter à la confiance en l'abîme de ma miséricorde."
Sa mission est triple. Elle consiste à :
rappeler au monde entier la vérité révélée dans la Parole de Dieu sur l’amour miséricordieux de Dieu pour tout homme.
implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier et en particulier pour les pécheurs notamment en pratiquant de nouvelles formes du culte de la Miséricorde Divine (appelée également dévotion à la Miséricorde Divine) qui lui a été enseignée directement par le Christ. Cette dévotion consiste à prier devant le tableau du Christ Miséricordieux qui comporte l’inscription " Jésus, j’ai confiance en toi ", à célébrer la fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, à prier le chapelet à la Miséricorde Divine ainsi que l’Heure de la Miséricorde (à 15 h) et à propager cet enseignement. Le Christ a lié ces formes du culte à de grandes promesses à condition d’avoir confiance en Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.
inspirer un grand mouvement d’apôtres de la Miséricorde Divine chargé de prier et de propager la Miséricorde Divine dans le monde entier en suivant les enseignements que le Christ lui a donné et en tendant à la perfection selon la voie montrée par elle.
A la demande expresse de Jésus, elle écrira régulièrement dans le "Petit Journal", ses entretiens avec le Christ et la Vierge Marie, ainsi que le contenu de sa vie spirituelle. "Ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolées et auront le courage de s'approcher de moi. Je désire donc que tu consacres tous tes moments libres à écrire." Elle nous transmet ainsi les cinq formes de la dévotion à la Divine Miséricorde, et l'exhortation du Christ à croire et à faire confiance en son infinie miséricorde. Il lui annonce : " J’aime particulièrement la Pologne, et si elle obéit à ma volonté, je l’élèverai en puissance et en sainteté. D’elle sortira l’étincelle qui préparera le monde à mon ultime venue "
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a offertes en sacrifice pour les pécheurs, elle meurt le 5 octobre 1938 à l'âge de 33 ans. Très rapidement, la sainteté de sa vie se manifeste par les grâces obtenues par son intercession et par la propagation de la dévotion à la Miséricorde Divine. " Dès lors, à partir de Cracovie, cette dévotion entra dans le grand cercle des événements à dimension mondiale. " écrit Jean Paul II dans son livre " Levez-vous, Allons ! " Il évoque également dans " Mémoire et Identité " l’apport extraordinaire du message du Christ à Faustine dans sa vie et notamment son ministère. C’est ainsi que l’encyclique Dives in Misericordia, fruit de son expérience pastorale en Pologne, et particulièrement à Cracovie est imprégnée du message de sœur Faustine. Il souligne notamment que la " miséricorde divine relève l’homme de ses " chutes abyssales " " et que son amour " est plus puissant que la mort, que le péché, que tout mal ".
Le 30 avril 2000, devant la foule qui emplissait la place Saint-Pierre, le Pape Jean Paul II canonise la Bienheureuse Marie Faustine et reconnaît officiellement la fête de la Miséricorde Divine. Il met ainsi le troisième millénaire sous le signe de la miséricorde.
Et en août 2002, il confie solennellement le monde à la Divine Miséricorde, lors de la consécration du sanctuaire de Cracovie-Lagiewniki, il déclare : " C’est pourquoi aujourd’hui dans ce sanctuaire, je veux confier solennellement le monde à la Divine Miséricorde. Je le fais avec le désir que le message de l’amour miséricordieux de Dieu, proclamé ici à travers sainte Faustine, atteigne tous les habitants de la terre et remplisse leur cœur d’espérance. Que ce message se diffuse de ce lieu dans toute notre patrie bien-aimée et dans le monde. Que s’accomplisse la promesse solide du Seigneur Jésus ; c’est d’ici que doit jaillir " l’étincelle qui préparera le monde à sa venue ultime ". Il faut allumer cette étincelle de la grâce de Dieu. Il faut transmettre au monde ce feu de la miséricorde. "

mardi 21 février 2006

Qu'est ce que la Miséricorde Divine ?

Le mot miséricorde veut dire : qui a le cœur sensible au malheur d'autrui, à la misère. Il vient du latin " miseri/cordia ", et signifie " qui a le cœur (cor) sensible au malheur (miseria). Dieu a un cœur sensible à la misère, à notre misère, à nos souffrances, à nos péchés. La Parole de Dieu présente souvent le Seigneur comme un Dieu de miséricorde et utilise pour cela des expressions émouvantes : il a des entrailles de miséricorde, il aime d’un amour profond, comme une mère … Pour définir la miséricorde, Faustine disait brièvement que l'amour est la fleur et la miséricorde, le fruit. Si Dieu a voulu la création et nous, ses créatures, c'est par débordement d'amour et celui-ci est une manifestation de sa miséricorde, pour que nous puissions participer à son bonheur éternel.
La miséricorde de Dieu est particulièrement visible dans le Christ. "Lui-même l’incarne et la personnifie. Lui-même est, dans un certain sens, la miséricorde. " Par ses paroles et par ses actes, Jésus manifeste le Cœur miséricordieux de Dieu. Mais toute l'intensité de l'amour et de la miséricorde se manifeste par l'épreuve de la Passion et de la Croix. Là, Jésus a pris notre péché, mais aussi toutes nos souffrances, la souffrance de chaque personne, de tous les hommes et de toutes les femmes, de tous les temps.
Or, le Christ a voulu au cœur du XX siècle rappeler au monde son amour et sa miséricorde et " révéler que la limite imposée au mal, dont l’homme est l’auteur et la victime, est en définitive la Divine Miséricorde ".. En apparaissant à sainte Faustine, il redit à notre temps " qu’il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes par lequel nous puissions être sauvé " Ac 4,12 En lui montrant son côté transpercé, Il invite à venir puiser avec grande confiance, dans son Sacré Cœur les flots de miséricorde qui lavent les âmes du péché et les délivrent de la mort. Enfin, il indique clairement que " la source du réconfort et de l’espérance se trouve dans l’éternelle miséricorde de Dieu ". " Et la miséricorde n’est-elle pas le " second nom " de l’amour (cf Dives in misericordia 7) saisi dans son aspect le plus profond et le plus tendre, dans son aptitude à se charger de chaque besoin, en particulier dans son immense capacité de pardon ? "

lundi 20 février 2006

Retraite Miséricorde Divine à Genève







Paroisse Saint Paul à Genève du 10 au 12 février 2006









Enseignements, Eucharistie, Adoration, Confession, chapelet à la Miséricorde Divine, ... un week-end de retraite pour se plonger dans les grâces du Coeur de Jésus et accueillir son amour et sa miséricorde !


samedi 18 février 2006

Retraite sur la Miséricorde Divine à Bonn

A Bonn du 7 au 9 octobre 2005



Au sein de la Communauté francophone de Bonn, une retraite sur la Miséricorde Divine a réuni une trentaine de paroissiens. Temps d'Eucharistie et d'adoration ont alterné avec les temps d'enseignement ! tout au long de la retraite , chacun a pu découvrir et accueillir la Miséricorde Divine. Enfin, tous se sont retrouvés autour d'un apéritif qui a conclu le week-end !

vendredi 17 février 2006

Sur les pas de la Miséricorde Divine avec Marie


"Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix et l'homme trouvera le bonheur !" (Jean Paul II, Cracovie, 2002)

Sainte Faustine, religieuse polonaise du XX siècle est connue comme "l'apôtre de la Miséricorde divine". On connaît peut-être moins bien le rôle que la Vierge Marie a joué dans sa mission. Dans l'un de ses entretiens, Marie lui adresse cette parole : "j'ai donné au monde le Sauveur, et toi, tu dois parler au monde de sa miséricorde..."
Sur les pas de la Miséricorde divine avec Marie est un ouvrage de méditation constitué d'extraits du Petit Journal dans lequel la sainte a consigné ses entretiens avec le Christ et la Vierge Marie. Se confier à Marie, Mère de la Divine Miséricorde, pleine de tendresse compatissante pour ses enfants, et se mettre à son école par la pratique de la douceur, de la pureté, de l'humilité, de l'amour envers Dieu, de l'accomplissement de la volonté divine et de l'adoration : telles sont les invitations qui nous sont transmises à travers cet ouvrage. Les commentaires de l'auteur, qui se réfèrent constamment à la Parole de Dieu, les nombreuses citations de jean Paul II, dont on sait le souci de faire écho au message reçu par sainte Faustine, et les questions personnelles qui jalonnent chaque chapitre pour permettre au lecteur d'aller plus loin, en feront un excellent guide pour qui veut découvrir ou approfondir la miséricorde de Dieu.

jeudi 16 février 2006

A l'Ecoute du Christ Miséricordieux



"Comme le monde d'aujourd'hui a besoin de la miséricorde de Dieu !" s'exclamait Jean Paul II lors de son voyage à Cracovie au mois d'août 2002, au cours duquel il confia le monde à la Miséricorde Divine, répercutant ainsi le message reçu dans les années 1930 par soeur Faustine et consigné par elle dans son Petit Journal.

Hélène Dumont reprend les grands thèmes du Petit Journal, qu'elle rattache, avec une grande sensibilité spirituelle, à la Parole de Dieu, dans une démarche pédagogique permettant d'approfondir le mystère de la Miséricorde Divine. Elle conduit ainsi le lecteur, à travers une retraite spirituelle de neuf jours, à vivre la rencontre avec le Christ miséricordieux.

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