Bienvenue sur le blog Miséricorde divine !
Créé 2005, il présente des lieux, des retraites, des pèlerinages où la divine miséricorde a été priée ou annoncée ! vous trouverez également des prières de sainte Faustine et quelques articles pour mieux comprendre ce message. Bonne navigation !

mardi 7 mars 2006

Dévotion à la Miséricorde Divine


Jésus a voulu, non seulement nous révéler son infinie miséricorde à travers sœur Faustine, mais également nous transmettre de nouvelles formes de culte à la Miséricorde Divine. Ces pratiques intitulées " dévotion à la Miséricorde Divine " se présentent sous cinq formes : le tableau du Christ Miséricordieux, la fête de la Miséricorde Divine précédée d’une neuvaine, l’Heure de la Miséricorde, le chapelet à la Miséricorde Divine et la diffusion de la Miséricorde Divine. Elles sont toutes rattachées à des promesses bien définies que le Christ s’est engagé à tenir. Elles nous aident à méditer la Passion, la Mort et la Résurrection du Christ.
Certes, le terme "dévotion" aujourd’hui, dans notre monde et dans l’Eglise rebute et évoque un certain " piétisme populaire ". Ces pratiques ne remplacent pas ce qui est déjà vécu dans l'Eglise, comme la vie sacramentelle, la prière et la méditation de la Parole de Dieu. Ce sont des moyens concrets, puisque nous sommes corps et esprit, pour nous rapprocher de la miséricorde de Dieu, et nous en faire vivre. La dévotion n’est pas un but en soi mais permet de se laisser façonner par elle, pour vivre dans une intimité et une confiance de plus en plus grandes avec le " Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation ". (2 Co 1,3)

samedi 4 mars 2006

Amour et Miséricorde Divine



" Je ne suis qu’amour et miséricorde " déclare Jésus à une humble religieuse du XX siècle, sœur Faustine. Confidente du Cœur de Jésus, elle a été choisie comme apôtre de la Divine Miséricorde pour notre temps.

Mais qui est sainte Faustine ?
Faustine a vécu 33 ans. Issue d’une famille pauvre et pieuse, elle entre au couvent de Notre Dame de la Miséricorde à Varsovie le 1er août 1925 à l’âge de 20 ans. Elle y vivra 13 ans. Si les fonctions qu’elle y exerce semblent bien modestes aux yeux du monde, (elle sera successivement cuisinière, jardinière, portière…), le Christ lui réserve de grandes grâces et une mission. En effet, le 22 février 1931, le Christ lui apparaît et lui fait une demande très précise : " Peins un tableau selon l’image que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en toi. Je désire qu’on honore cette image, d’abord dans votre chapelle puis dans le monde entier ". Cependant, c’est tout un art de représenter une vision du Christ en image ! et la sœur a été bien déçue devant le résultat final de la peinture. Jésus l’a rassurée et lui a dit : " Ce n’est ni dans la beauté des couleurs ni dans celle du coup de pinceau que réside la grandeur de cette image, mais dans ma grâce ". Puis il ajoute : " Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la Croix ". En même temps, Faustine a parfaitement pressenti tous les bienfaits que Dieu réserve aux âmes par le biais de cette image. Elle écrit à ce sujet dans son Petit Journal : " J’ai vu aujourd’hui la gloire de Dieu se répandre par cette image. Beaucoup d’âmes obtiennent des grâces, même si elles n’en parlent pas publiquement. Bien que les vicissitudes de cette image soit de toutes sortes, Dieu en retire de la gloire, et les efforts de Satan et des mauvaises personnes se brisent et sont anéantis. Malgré la méchanceté de Satan la miséricorde divine va triompher sur le monde et être adorée par toutes les âmes ".

Voici ce que disait le Pape Jean Paul II au sujet de ce tableau, en juin 1997 à Cracovie : "Chacun peut venir ici et regarder ce tableau de Jésus miséricordieux, son Cœur qui rayonne de grâces et entendre au plus profond de son âme ce que la bienheureuse entendit : " N’aie aucune crainte, je suis toujours avec toi ". Et si l’on répond avec un cœur sincère : " Jésus, j’ai confiance en toi ! ", on trouvera un réconfort à chacune de ses angoisses, et de ses peurs. Dans ce dialogue d’abandon, s’établit entre l’homme et le Christ un lien particulier qui délivre l’amour. Et " il n’y a pas de crainte dans l’amour, écrit Saint Jean, au contraire, le parfait amour bannit la crainte " (1 Jean 4, 18) ".

Faire connaître et aimer la miséricorde divine est le sujet principal des entretiens du Christ avec Faustine. Jésus lui révèle les richesses de son Cœur et manifeste l’ardent désir que son amour et sa miséricorde soient accueillis par tous les cœurs humains. Il répète qu’il n’y a pas de limite à sa miséricorde, et que seule la confiance en la miséricorde divine apporte la paix et le bonheur.

Voici une de ces confidences :
" Mon cœur déborde d’une grande miséricorde pour les âmes et particulièrement pour les pécheurs. Si elles pouvaient comprendre que je suis pour elles le meilleur Père, que c’est pour elles que le sang et l’eau ont jailli de mon cœur comme d’une source débordante de miséricorde ; pour elles je demeure dans le tabernacle, comme roi de miséricorde je désire combler les âmes de grâces, mais elles ne veulent pas les accepter. Toi au moins, viens vers moi le plus souvent possible et prends ces grâces qu’elles ne veulent pas, ainsi tu consoleras mon cœur. Oh ! combien est grande l’indifférence des âmes pour tant de bonté, tant de preuves d’amour ; mon cœur n’est abreuvé que d’ingratitude, d’oubli de la part des âmes qui vivent dans le monde ; elles ont du temps pour tout, mais elles n’ont pas de temps pour venir vers moi, ni pour chercher des grâces. "
Outre le tableau, le Christ lui fait d’autres demandes pour prier la divine miséricorde ; notamment, il lui enseigne le chapelet à la divine miséricorde ainsi que la neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde, le 1er dimanche après Pâques, fête qui est maintenant instituée dans l’Eglise. " Ma fille, lui dit-il, les flammes de ma miséricorde me consument. Je désire les déverser dans les cœurs humains. Je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne peux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir, en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux." Elle meurt le 5 octobre 1938 des suites d’une tuberculose pulmonaire et intestinale.

Faustine a été la première canonisée de l’année sainte, le 30 avril 2000. Jean Paul II voulait mettre ainsi le IIIème millénaire sous le signe de la miséricorde. En outre, notre Pape est très attaché à cette sainte. En effet, alors qu’il était ouvrier à l’usine Solvay qui se trouvait près de Lagiewniki, il allait prier régulièrement sur la tombe de cette religieuse. Depuis lors, il porte en lui cette dévotion à la divine miséricorde parce qu’elle répond totalement aux situations du monde d’aujourd’hui qui a d’abord besoin d’amour et de pardon. En 1980, il dédie l’une de ses premières encycliques à ce thème (Dives in misericordia). Puis en août 2002, lors de son neuvième voyage en Pologne, il consacre un nouveau sanctuaire à la Miséricorde divine près du couvent de Lagiewniki. Et dans son désir de " transmettre au monde ce feu de la miséricorde " le Pape a choisi de confier solennellement le monde à la Divine Miséricorde. Ainsi, pour Jean Paul II, " l’heure est venue où le message de la Divine Miséricorde doit répandre l’espérance dans les cœurs et devenir l’étincelle d’une nouvelle civilisation : la civilisation de l’amour ".

A toi qui lis ces lignes, laisse-toi attirer par l’amour ardent du Cœur de Jésus. Ne crains pas d’accueillir sa miséricorde infinie ; il n’est pas venu pour juger le monde mais pour sauver et pour consoler ! et à ton tour, tu pourras témoigner, car " dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix et l’homme trouvera le bonheur. " s’exclamait Jean Paul II, en août 2002, à Cracovie.